Composition murale en céramiques émaillées (1993)
L’ensemble constitue une oeuvre entièrement plastique où les frontières des pays européens s’entrelacent en un subtil jeu de traits. L’oeuvre se singularise par sa dominante bleue, couleur dominante de la station. Le texte intégral de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme s’y inscrit en lettres blanches. Elle jongle pour ainsi dire avec la mosaïque, à laquelle elle donne une fonction en la décorant de mots véhiculant un message pour la démocratie. Son rêve est de faire des Droits de l’Homme un véritable réseau international qui sort les navetteurs de leur léthargie. Elle décrit elle-même l’oeuvre de la station du Parvis de Saint-Gilles en ces termes: « Le métro évoque la relation entre les frontières européennes et les Droits de l’Homme ».
Liste des liens
FRANÇOISE SCHEIN (Bruxelles, 1953)
L’artiste est architecte de formation (études à Bruxelles et à New-York). « La Déclaration des Droits de l’Homme » (1948) est un des thèmes qui lui tiennent à coeur. Elle l’a développée dans plusieurs villes pour constituer un réseau international. La première de ses réalisations sur ce sujet fut une oeuvre pour la station Concorde du métro parisien. Les villes suivantes étant Bruxelles, Lisbonne, Haïfa, Stockholm, Londres et Berlin. Au départ, Françoise Schein était avant tout dessinatrice, mais elle s’est petit à petit orientée vers la sculpture et, plus tard, vers des projets urbains et en particulier des projets dans le métro. La ville la fascine. Cette artiste-architecte a commencé à voir de plus en plus les villes comme des êtres vivants qui racontent des histoires. Elle a à son actif une longue liste de sculptures, d’expositions personnelles et collectives et de publications.
PHOTOS