Il était une fois un tram, un bus et un métro...
À quoi ressemblait le transport public avant la création de la STIB ? Et pourquoi l'avoir créée ? Comment a évolué le réseau ?
Autant de questions qui invitent à plonger dans les dates marquantes de l'histoire du transport public et de la STIB.
Avec l'aimable collaboration d'Axel Vandecasteele du Musée du Tram.
Notre histoire
De 1869 à 1953
1869 : Au début, il y avait le cheval...
Le 1er mai : le premier tramway à traction chevaline relie la Porte de Namur au Bois de la Cambre. Ainsi commence l'histoire des « tramways » à Bruxelles.
1874 : Une société de transport sur les rails
La compagnie « Les Tramways Bruxellois » est fondée et devient rapidement l'unique concessionnaire du réseau. Les premiers liens se tissent entre la société de transport et la ville de Bruxelles à travers la mise en place d'un cahier des charges coordonné.
1894 : La traction électrique arrive
Les chevaux rentrent aux écuries : Bruxelles électrifie ses premiers tronçons du réseau pour mettre en circulation les premiers trams électriques.
1899 : Le réseau se développe
« Les Tramways Bruxellois » obtiennent la concession du réseau jusqu'au 31 décembre 1945, à condition d'y appliquer la traction électrique sur son ensemble. En 1885, les axes du réseau s'étendaient sur 37 km. En 1945, le réseau atteint 241 km.
1907 : Les autobus à moteur remplacent les omnibus à cheval
Les premiers autobus sont mis en service, à l'essai, sur la ligne de la Bourse à la place communale d'Ixelles. Ils sont supprimés en 1913. Quant au dernier omnibus, il rentre au dépôt en 1922.
1926 : L'autobus devient autonome
Après une réapparition des autobus en 1920 sur la ligne du « Tram-Car Nord-Midi », la société anonyme « Les Autobus Bruxellois » est fondée et se charge de l'exploitation et du développement du réseau des bus.
1939 : Un trolleybus en circulation
L'unique ligne de trolleybus 54 « Machelen-Forest » est mise en service. Elle sera remplacée par les bus en 1964.
De 1954 à 1959
1954 : La naissance de la STIB
Le 1er janvier : l'État belge, la Province de Brabant et 21 communes bruxelloises s'associent à la S.A. « Les Tramways Bruxellois » pour donner naissance à la « Société des Transports Intercommunaux de Bruxelles ». La nouvelle structure de droit public dispose d'une personnalité juridique propre. Bruxelles est dotée d'une intercommunale pour l'exploitation de son réseau urbain de transport. Le capital de la STIB appartient pour moitié aux pouvoirs publics et pour moitié à la S.A. « Les Tramways Bruxellois ».
1955 : La STIB hérite de la société « Les Autobus Bruxellois »
Elle exploite alors un réseau ferré de 246 km de long pour une soixantaine de lignes de tramways, une ligne de trolleybus et 3 lignes de bus. La STIB va très vite exploiter les autobus pour la desserte des nouveaux quartiers périphériques : 8 demandes d'exploitation de nouvelles lignes sont introduites et 60 nouveaux bus commandés.
1958 : Un premier grand défi à relever
L'ouverture de l'Exposition universelle et l'afflux de visiteurs à transporter est une occasion pour la STIB de développer son réseau ferré en profitant des grands travaux routiers prévus pour cet événement international. On investit dans les gares de tramways du Heysel, on crée des sites propres pour les tramways de la Grande Ceinture et de l'avenue Louise et un premier tunnel pour les trams est mis en service aux abords de la Gare du Midi.
De 1960 à 1969
1964 : L'essor du bus et les prémices du métro
Dans les années 1960, le bus a la cote. Ce mode de transport, nettement moins cher à l'exploitation, prend le pas sur le tram. Quarante kilomètres de rails disparaissent alors que le réseau de bus passe de 40 à 185 km. Parallèlement, la voiture particulière gagne du terrain et, pour lutter contre cette concurrence, la STIB explore la voie souterraine, l'occasion de sortir des cartons le premier projet de réseau de tramways souterrain qui date de 1892.
1965 : Les premiers coups de pioche du prémétro
Les travaux démarrent. L'axe principal est la ligne est-ouest, il va de De Brouckère au rond-point Schuman. Et bien que ce tunnel soit prévu pour être emprunté par les trams dans un premier temps, la STIB anticipe sur l'avenir en construisant directement au gabarit du métro.
1967 : Une douloureuse restructuration du réseau
Le développement du réseau souterrain entraîne la réorganisation complète du réseau de surface. La suppression de petites lignes au profit des deux axes centraux bouleverse les habitudes. Les voyageurs protestent. La STIB perd une part importante du marché en voyant passer le nombre de voyageurs sous la barre symbolique des 200 millions à la fin de l'an 1968.
1969 : L'inauguration du prémétro
Le 17 décembre : le roi Baudouin inaugure le premier tronçon de l'axe est-ouest. Il se compose de 6 stations souterraines entre De Brouckère et Schuman. Un an plus tard, le prémétro de la Petite Ceinture est sur les rails. C'est également à cette époque que nait l'art dans le métro: les nouvelles stations sont dotées d'œuvres d'art qui enrichissent le patrimoine culturel de Bruxelles.
De 1970 à 1979
1970 : Un métro sur fond de crise
Au début des années 1970, malgré l'engouement suscité par le prémétro, l'exploitation du réseau souterrain coûte très cher dans un climat social et économique très tendu et dégradé : c'est la crise due au premier choc pétrolier.
1972 : Une flotte nommée « modernité »
Malgré ce contexte économique crispé, la flotte doit grandir et se moderniser. La STIB achète à nouveau des tramways de type 7000 et se dote de motrices articulées « 7500 » et, dans la foulée, de voitures bidirectionnelles « 7800 ». Une flotte de 480 autobus flambant neufs remplace les 400 véhicules déclassés. Le dépôt Delta est construit pour l'occasion. Dans le cadre des économies, on installe des oblitérateurs de cartes à voyages multiples et on ouvre des points de ventes extérieurs.
1976 : Bruxelles a son métro
Le 20 septembre : des milliers de personnes participent aux festivités d'inauguration de la première ligne de métro. Long de 11 km, composé d'un tronc commun de De Brouckère à Merode, il se scinde en deux branches à la Porte de Tervueren pour desservir les quartiers Sud-Est (Beaulieu) et Nord-Est (Tomberg) de la capitale. 45 rames doubles sont mises en service.
Le 4 octobre : Le premier tronçon de l'axe Nord-Sud est mis en service.
Les travaux de développement se poursuivent à un rythme soutenu grâce au soutien des pouvoirs publics et à la confiance retrouvée des voyageurs.
1978 : La STIB = 100% pouvoirs publics
L'État belge rachète les parts de la S.A. « Les Tramways Bruxellois ». Les pouvoirs publics détiennent ainsi l'ensemble des parts sociales de la STIB.
En mai, on inaugure un service de minibus pour les personnes handicapées.
De 1980 à 1989
1981 : Le métro arrive à l'ouest
Le 8 mai : La ligne de métro qui relie l'est de l'agglomération au centre-ville est prolongée vers l'ouest, faisant passer un tronçon sous le canal de Charleroi pour desservir trois nouvelles stations : Comte de Flandre, Étangs Noirs et Beekkant.
1982 : Le métro poursuit son chemin
Douze nouvelles stations de métro voient le jour : à l'est vers Woluwe-Saint-Lambert, au sud-ouest vers Anderlecht et au nord-ouest vers Koekelberg, Jette et Laeken.
1983 : Les restructions budgétaires
L'État impose d'importantes restrictions budgétaires à la STIB en mettant en place un plan d'assainissement en 5 ans. La crise est grave et on envisage de supprimer le réseau ferré de surface. Le tollé soulevé par cette idée entraine finalement une diminution de la longueur d'axe de tramways de 150 à 134 km sur ces 5 ans.
1985 : Le métro se porte bien
Le métro continue sa progression avec le prolongement de l'axe est-ouest jusqu'à Herrmann-Debroux puis jusqu'au Heysel et Veeweyde.
Sur la Petite Ceinture, la station de prémétro Louise est inaugurée et d'importantes adaptations sont réalisées en surface. Un an plus tard, on inaugure sur le même axe la station Simonis.
Quant aux bus, les véhicules articulés font leur apparition sur la ligne 71.
1988 : La naissance de la ligne 2
En août, la ligne 1B est prolongée vers Woluwe avec les stations Crainhem et Stockel.
Le 2 octobre : l'événement marquant de cette année est la mise en service de la ligne de métro 2, sur l'axe de la Petite Ceinture. Elle relie la station Simonis à la Gare du Midi. Tandis que les stations de prémétro comprises entre Rogier et Louise sont converties pour accueillir le métro, 5 nouvelles stations sont créées : Ribaucourt, Yser, Hôtel des Monnaies, Porte de Hal et Gare du Midi, soit 7,1 km de réseau.
1989 : La STIB sous tutelle régionale
La réforme institutionnelle de janvier confie aux trois Régions la responsabilité de l'organisation du transport public. La Région de Bruxelles-Capitale est désormais libre d'organiser comme elle l'entend les transports urbains et régionaux sur son territoire.
De 1990 à 1999
1990 : Le cadre juridique de la STIB est posé
Le 22 novembre : le gouvernement bruxellois ratifie l'ordonnance qui définit la fonction et le cadre juridique de la STIB. En tant qu'entité de droit public, la STIB est chargée de l'exploitation du service public des transports en commun urbains sous la tutelle de la Région de Bruxelles-Capitale.
1991 : Le premier contrat de gestion, la notion de « client » apparaît
Le 19 mars : la STIB signe son premier contrat de gestion avec le gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale. Pour la première fois en Belgique, une entreprise publique et son pouvoir de tutelle signent un contrat précisant les droits et devoirs de chacun pour assurer la mobilité d'une région. Ce contrat d'une durée de 5 ans, précise les missions et les services à assurer par la STIB ainsi que les montants budgétaires qui lui sont octroyés. Dans ce contrat apparait la notion de client, une nouveauté !
Une nouvelle identité visuelle est donnée à la STIB : les véhicules adoptent une livrée d'un jaune lumineux, les lettres STIB prennent place dans un rectangle bleu sur pointe rouge, incliné de 12,5 ° – soit l'angle d'un coureur à pied en pleine action – pour donner une impression de mouvement.
Le parc d'autobus a pris un coup de vieux : la moitié des véhicules ont entre 15 et 18 ans! La STIB entame le renouvellement de la flotte et acquiert 360 nouveaux bus en 6 ans.
Après des années de vaches maigres, on recommence à investir dans les infrastructures ferrées en modernisant les voies.
1993 : Les avancées technologiques au service de l'environnement
Le respect de l'environnement devient une préoccupation de premier plan. 60 autobus répondant aux nouvelles normes européennes antipollution sont commandés. La STIB entame des recherches sur les énergies alternatives. 20 bus au gaz naturel comprimé sont testés sur le réseau.
Le prémétro est prolongé de la Gare du Midi à Albert.
1994 : Un tram futuriste
Le 29 avril : le tramway arbore définitivement une ligne futuriste avec l'arrivée officielle du tram T2000. Cent ans après l'introduction des premiers trams électriques sur le réseau, ce nouveau tramway offre une technologie proche de celle du métro avec son plancher surbaissé, ses larges portes, un espace et un confort sans précédent pour les voyageurs.
Cette année-là, la STIB augmente ses fréquences aux heures de pointe et les panneaux « Infodyn » apparaissent dans les stations de métro des lignes 1A et 1B. Cette innovation technologique permet de connaître précisément le temps d'attente du prochain métro.
1998 : Le métro s'étend encore
Le 25 août : la ligne 1A est prolongée vers la station Roi Baudouin et on inaugure la nouvelle station Heysel tandis qu'à l'autre bout de la Région, la première pierre du chantier du prolongement du métro vers l'hôpital Erasme est posée.
1999 : La STIB en ligne
Le 5 mars : la STIB surfe sur la vague du web. L'adresse « www.stib.be » connaît un succès immédiat. Deux ans plus tard, on donne aux utilisateurs la possibilité de rechercher un itinéraire en ligne.
De 2000 à 2009
2000 : Du nouveau dans les bus
Deux petits nouveaux font leur entrée dans le parc de véhicules de la STIB : le Midibus et le Cito. Moins encombrants qu'un bus traditionnel, les midibus peuvent accueillir une cinquantaine de personnes. Ils s'adaptent parfaitement à la desserte des quartiers résidentiels et sont idéaux aux heures creuses. Les Cito, eux, sont équipés d'un moteur à propulsion diesel-électrique, ce qui les rend plus propres et plus silencieux.
2001 : Le bus s'envole vers Zaventem
Le 1er juillet : la ligne 12 « Airport Line » est mise en service.
2002 : Un pas en faveur de l'environnement
Le 1er juillet : la STIB s'engage volontairement dans la démarche « Entreprise éco-dynamique ». Ce label, décerné par l'Institut bruxellois pour la Gestion de l'Environnement, traduit la bonne gestion environnementale d'une entreprise ou d'une institution. Valable trois ans, ce label est attribué à une entité géographique et il évolue de 1 à 3 étoiles en fonction de la performance atteinte.
Le 22 septembre : la STIB prend part à la première journée « Bruxelles sans voiture », un véritable succès de foule !
2003 : Des nouveautés sur tous les fronts
Le 1er février : lancement du ticket JUMP commun à la STIB, De Lijn et TEC et la SNCB.
Le 21 févier : la STIB met en service sa première ligne de nuit avec la N71.
Le 22 mai : le projet de car-sharing « Cambio » voit le jour.
Le 15 septembre : quatre nouvelles stations de métro sont mises en service (Erasme, Eddy Merckx, Ceria et La Roue).
2004 : Joyeux anniversaire !
Le 1er janvier : la STIB souffle ses cinquante bougies.
Cette année, on inaugure les quais centraux sur l'axe nord-sud.
2005 : Du nouveau sur le réseau et pour le développement durable
La ligne 71 devient entièrement accessible aux personnes à mobilité réduite, les travaux pour le prolongement de la ligne 94 vers Herrmann-Debroux sont lancés, 140 nouveaux autobus sont commandés, inauguration d'une bande de bus à contresens entre la Gare Centrale et De Brouckère, etc.
Le 5 juin : la STIB s'engage sur les rails du développement durable en signant la charte de l'Union Internationale de Transports Publics en faveur du développement durable. Bien que cette charte ne soit pas connue du grand public, elle a permis de mettre en place des outils de gouvernance et une stratégie qui débouche progressivement sur des actions concrètes à la fois pour la STIB, pour l'environnement et pour les clients.
2006 : Une nouvelle génération de tramways
En mars, une nouvelle génération de tram fait son entrée dans les rues de Bruxelles : le T3000, long de 32 mètres. Et avec lui, c'est un petit vent « art nouveau» qui souffle sur la STIB...
Le 8 mars : la STIB présente les nouvelles livrées de sa flotte de véhicules. Exit le jaune et bleu, on passe à l'argent combiné au bronze, au cuivre ou à l'or.
2006 : Une rentrée en fanfare
Le 1er septembre : la 69e station de métro est inaugurée: Delacroix est située à proximité des abattoirs d'Anderlecht. Plus qu'une station et la Petite Ceinture sera bouclée !
Le 20 septembre : le métro fête ses 30 ans ...
Avec l'automne, on voit arriver le T4000 – il mesure 43 mètres de long et peut transporter 258 clients – ainsi qu'une flotte de bus de nouvelle génération, plus propres, plus accessibles et plus confortables.
La ligne 94 est prolongée à Herrmann-Debroux pour offrir la correspondance avec le métro.
2007 : Nouveau siège social
Janvier : la STIB signe le contrat d'achat de son nouveau siège social situé rue Royale/ rue des Colonies, au coeur de la ville. Le déménagement est prévu après d'importants travaux de réaménagement.
Février: la STIB adhère à la Charte de la diversité de la Région de Bruxelles-Capitale. Elle est la première entreprise publique à s'engager officiellement en faveur d'une cohabitation harmonieuse entre personnes de sexe, d'âge, d'origine en de culture différents.
Avril : la STIB lance Noctis. Un réseau de nuit composé de lignes de bus qui circulent le week-end entre minuit et 3 heures du matin.
Juin : la STIB et la Région de Bruxelles-Capitale signent le contrat de gestion 2007-2011. Un milliard d'investissements en faveur des transports publics sont programmés. Objectif : atteindre les 320 millions de voyages d'ici 2011.
Décembre : la STIB équipe son réseau de surface d'automates de vente (GO).
2008 : Lancement de MOBIB
Janvier : la STIB signe le bon de commande de 102 nouveaux trams à plancher bas. C'est la plus grosse commande de l'histoire de l'entreprise.
Février : les conducteurs de métro adoptent l'Ecodrive, une conduite plus respectueuse de l'environnement. Bilan: 12% d'économie d'énergie et 300 tonnes de CO2 en moins dans l'atmosphère après 7 mois.
Mai : la STIB lance MOBIB. La nouvelle carte à puce révolutionne la billétique et profile la STIB en tant que leader sur le marché belge.
Juin : la STIB reçoit le Prix belge de l'Energie et l'Environnement 2008. La société bruxelloise de transport public décroche aussi le prix de l'environnement dans la catégorie institutions.
Juillet : le réseau de la STIB poursuit sa mutation. Les lignes chrono 3 et 4 circulent sur l'axe de prémétro Nord-Sud. Elle offrent une capacité, une régularité et des fréquences dignes d'un métro.
Septembre : la STIB fait le bilan écologique de ses activités. Pour un même trajet en ville, la STIB émet 60% de CO2 en moins par km passager qu'une voiture de gabarit moyen.
Octobre : 7 dimensions, 27 objectifs stratégiques, le plan d'entreprise 2008-2012 de la STIB repense en profondeur la structure de l'entreprise et ses modes de fonctionnement en faveur d'une mobilité efficace et durable.
Novembre : nouvel uniforme et nouvelles compétences pour le service de sécurité de la STIB, officiellement agréé par le ministère de l'Intérieur.
Décembre : 95% de feux verts pour la ligne 23 et 6 minutes en moins par trajet. Cette ligne de tramway qui dessert la Grande Ceinture est la première ligne de transport public à bénéficier d'un tout nouveau système de télécommande des feux de signalisation.
2009 : Le bouclage de la Petite Ceinture
Jusqu'au 3 avril 2009, le métro de Bruxelles s'articulait autour de 3 lignes : les lignes 1A et 1B traversant la ville d'est en ouest et la ligne 2 en forme de fer à cheval autour de la Petite Ceinture.
En 2001, la STIB et Bruxelles Mobilité ont entamé les travaux de prolongement de la ligne 2 jusqu'à la Gare de l'Ouest, de manière à créer une boucle tout autour du centre de la ville.
Ce « bouclage » a permis, à partir du 4 avril 2009, la réorganisation complète du réseau de métro autour de 6 nouvelles lignes:
- la ligne 1 : Stockel / Gare de l'Ouest
- la ligne 2 : Simonis (Elisabeth) / Simonis (Leopold II)
- la ligne 5 : Herrmann-Debroux / Erasme
- la ligne 6 : Simonis (Elisabeth)/Roi Baudouin
Les lignes de tram 3 et 4 se greffent sur cette structure. Exploitées par des trams 3000 et 4000, ces deux lignes qui circulent en prémétro dans le tunnel nord-sud offrent des fréquences comparables à celles du métro.
En doublant le nombre de lignes souterraines, la STIB favorise l'effet réseau et permet à chaque Bruxellois de se déplacer facilement partout dans la ville. De nouvelles liaisons sont créées. Les voyageurs peuvent désormais aller directement de la Gare du Midi au plateau du Heysel ou se rendre d'une traite d'Auderghem à Anderlecht.
De 2010 à 2019
2010 : Les portillons d'accès réapparaissent dans les stations
Janvier : après les titulaires d’un abonnement annuel, les plus de 65 ans et les porteurs d’un abonnement J, les clients de la STIB détenteurs d’un abonnement mensuel sont à leur tour invités à passer à MOBIB.
Juillet : la STIB met en service les portillons d‘accès à la station de métro Porte de Namur. C’est le coup d’envoi du déploiement progressif de ce dispositif. Objectif ? Réduire la fraude, tout en augmentant le sentiment de sécurité des voyageurs.
Septembre : de nouveaux outils d’information aux voyageurs voient le jour. Nouvelle version du logiciel de recherche sur www.stib.be, site internet mobile, afficheurs de temps d’attente nouvelle génération aux arrêts de surface et entrées de métro.
Octobre : la STIB confirme la commande de 65 trams T3000 et T4000 supplémentaires.
2011 : Le réseau de tram s'étend
Mars : l’itinéraire de la ligne de tram 94 est prolongé d’Herrmann-Debroux jusqu’au Musée du Tram à Woluwe-Saint-Pierre.
Avril : coup d’envoi des travaux de rénovation de la station Arts-Loi. La modernisation des stations se poursuit également avec la rénovation de la gare et de la station Schuman ainsi que de la station Rogier.
Mai : la carte MOBIB intègre l’abonnement Villo!, le système de location de vélos.
Août : la nouvelle ligne de tram 62 assure la liaison entre Haren et Schaerbeek.
Septembre : feu vert des organes de gestion de la STIB pour l’acquisition de 43 nouvelles rames de métro et le marché de renouvellement de la signalisation de sécurité.
2012 : Les fréquences du métro augmentent
Février : à l’occasion de l’année de la gastronomie, le « Tram Experience », un ancien tramway transformé après 4 mois de travaux en restaurant ultra moderne, offre une escapade gourmande à travers les rues de la capitale.
Avril : les fréquences du métro augmentent, avec une rame toutes les 2min30 sur le tronc commun des lignes 1 et 5, soit 3.000 places supplémentaires aux heures de pointe.
Juillet : la STIB lance la carte MOBIB basic pour les clients occasionnels. Anonyme, elle permet le rechargement de titres à la prestation.
Décembre : la STIB teste un bus électrique dans les rues de Bruxelles.
2013 : 172 nouveaux bus
Février : la STIB renforce les fréquences de 22 lignes de bus et 8 lignes de tram.
Avril : la STIB invite ses voyageurs et l’ensemble de son personnel à afficher leur respect mutuel en portant le badge « Respect for all ».
Juin : le CA de la STIB donne son accord pour la commande de 172 nouveaux bus (dont 79 articulés de grande capacité). Ces bus sont destinés à remplacer d’anciens véhicules, mais aussi à accroître la flotte.
Août : la ligne de tram 93 voir le jour. Elle circule entre les terminus Stade et Legrand. Elle reprend une partie de l’itinéraire de la ligne 94. Ce qui permet d’améliorer la régularité et d’augmenter les fréquences en soirée sur le tronc commun des deux lignes.
Décembre : après les trams et les métros, la STIB introduit dans l’ensemble de sa flotte de bus un système d’annonces vocales renseignant le prochain arrêt.
2014 : MyBOOTIK facilite la vie des clients
Février : la BOOTIK online de la STIB devient MyBOOTIK. Elle offre de nouvelles fonctionnalités destinées à simplifier les démarches administratives.
Mars : la ligne de tram 62 est prolongée de la place des Bienfaiteurs jusqu’au Cimetière de Jette. Elle assure une connexion directe entre Schaerbeek et Laeken. Cette extension est suivie par un second prolongement, du terminus Da Vinci jusqu’à Eurocontrol (OTAN).
Août : la livraison de 12 nouveaux minibus permet à la STIB de renouveler complètement la flotte du service de transport porte-à-porte des personnes à mobilité réduite. Ce service est rebaptisé TaxiBus.
Septembre : les premiers exemplaires des 172 nouveaux bus commandés par la STIB débarquent progressivement sur le réseau.
2015 : Fin annoncée du ticket magnétique
Mars : La STIB reçoit le dernier des 220 trams T3000 commandés, 9 ans après l’apparition du premier exemplaire.
Mai : Fin annoncée pour le ticket magnétique. Désormais, les titres de 5 et 10 voyages seront chargés sur la carte à puce MOBIB ou MOBIB Basic.
Août : la STIB met en place une nouvelle plateforme pour les étudiants de 18 à 24 ans : school.stib.be. Les étudiants peuvent ainsi télécharger leur attestation scolaire et, dès le lendemain, renouveler leur abonnement sur un automate de vente GO.
Septembre : les premières voies pour la ligne de tram 9 sont posées. Cette ligne reliera le plateau du Heysel à la station de métro Simonis.
Décembre : un « InfoBus » sillonne les 19 communes bruxelloises pour informer voyageurs et riverains des changements importants prévus pour le réseau bus dans les prochaines années.
2016 : La carte à puce supplante le ticket magnétique
Février : les derniers tickets magnétiques encore vendus – 1 voyage, 1 jour et 1 voyage vers l’aéroport – sont retirés de la vente. Ils sont remplacés par des tickets à puce sans contact.
Mars : la STIB et Bruxelles sont touchées en plein cœur par les attentats. Le gouvernement bruxellois prend une série de mesures pour la sécurisation des transports publics.
Mai : la STIB installe 300 nouveaux afficheurs de temps d’attente aux arrêts de surface.
Juillet : les oblitérateurs orange, destinés aux tickets magnétiques, sont retirés des véhicules et des stations. Seuls les valideurs MOBIB – de couleur rouge – subsistent.
Septembre : alors que le métro célèbre ses 40 ans d’existence, la STIB désigne l’entreprise qui fournira les futures nouvelles rames de métro (CAF).
2017 : GO Easy permet de recharger sa MOBIB à domicile
Janvier : la STIB lance GO Easy, une première belge dans le monde du transport public. Les voyageurs peuvent ainsi acheter leurs titres de transport en ligne et surtout les charger immédiatement sur leur carte, depuis leur domicile.
Juin : en vue de l’acquisition de bus hybrides, la STIB teste 3 prototypes hybrides standard et trois prototypes articulés.
Juillet : la STIB commande 7 midibus full électriques (Solaris). Ils sont destinés à circuler sur la nouvelle ligne urbaine qui desservira le centre de Bruxelles.
Septembre : la STIB commande 5 bus électriques standard (Bluebus), en vue de les tester sur le réseau bruxellois dans le courant 2018.
Octobre : toutes les stations de métro sont désormais équipées du wifi.
Décembre : la STIB commande 25 bus électriques articulés (Solaris).
2018 : Lancement de la première ligne de bus 100% électrique
Janvier : la maquette grandeur nature des nouvelles rames de métro M7, s’expose au Palais 10 du Heysel, dans le cadre du Salon de l’auto.
Février : la STIB commande 60 nouveaux trams « Nouvelle Génération » au fournisseur Bombardier et 110 bus hybrides standards à Volvo.
Mai : TaxiBus, le service de transport public collectif de la STIB destiné aux personnes à mobilité réduite, fête ses 40 ans.
Juin : la STIB inaugure la première ligne de bus 100% électrique (la ligne 33). Elle désigne la société IVECO comme fournisseur de ses 141 bus hybrides électriques articulés.
Septembre : la STIB inaugure la nouvelle ligne de tram 9, entre la station multimodale Simonis et le terminus Arbre Ballon. Ainsi que le prolongement jusqu’à la station Roodebeek de la ligne 94, qui devient la ligne 8.
Novembre : la STIB entame le déploiement progressif du check-out dans les stations de métro.
2019 : Des 150 ans du tram au Tour de France, l'heure est à la fête
Avril : le nouveau Contrat de Service public entre la STIB et la Région est signé. Il va de pair avec un vaste plan d’investissement régional, visant à encourager encore davantage l’utilisation des transports publics.
Mai : le tram fête ses 150 ans en grande pompe. C’est également l’occasion d’accueillir le championnat européen du meilleur conducteur de tram, dont la STIB sort vainqueur.
Juin : la STIB lance en test deux navettes autonomes 100% électriques, baptisées « SAM-e » pour « Smart Autonomous Mobility electric », dans le Parc de Woluwe.
Juillet : Bruxelles accueille le départ du Tour de France. À cette occasion, les transports publics sont gratuits et la STIB adapte et renforce son réseau durant les deux jours du Grand Départ.
Août/novembre : la mise en œuvre du Plan directeur Bus connaît de nouvelles étapes : 12 lignes de bus voient leur itinéraire modifié et deux lignes sont renforcées.
Septembre : la STIB commence à installer de nouveaux automates de vente sur son réseau. Équipés d’écrans tactiles, ces nouveaux GO sont plus modernes et faciles à utiliser.
De 2020 à aujourd'hui
2020 : De nombreuses nouveautés, malgré une année marquée par la crise sanitaire
Mars : la ligne 56, prévue par le Plan Bus, est mise en service. Elle relie Schuman à Neder-Over-Heembeek, en passant par la commune de Schaerbeek.
Mars : avec la crise sanitaire liée à la pandémie de coronavirus, la STIB adapte son offre de transport, afin de continuer à assurer sa mission de service public dans ces moments difficiles.
Juillet : la STIB lance le paiement sans contact, grâce auquel il est possible de payer son voyage avec une carte bancaire sans contact, un smartphone ou une montre connectée.
Juillet : la STIB dévoile au public la toute première rame de métro M7, arrivée au dépôt de Haren quelques jours auparavant, en provenance d’Espagne.
Septembre : la STIB lance son application MaaS en test, MoveBrussels.
Octobre : la STIB passe une commande pour la location d’un bus à hydrogène afin de tester ce véhicule sur son réseau.
Octobre : sous l’avenue de Stalingrad, le chantier de construction de la station Toots Thielemans, prévue dans le cadre de la nouvelle ligne de métro 3, démarre dans le quartier du Midi.