Environnement

Pourquoi choisir le transport public ?

Parce que vous aimez lire, jouer à Candy Crush, dormir, ne pas devoir chercher une place de parking… ou vous déplacer de manière écologique.

Simple calcul : là où une voiture transporte 1 à 5 personnes…

• Un bus standard : 65 personnes
• Un bus articulé : 100 personnes
• Un tram T3000 : 180 personnes
• Un tram T4000 : 250 personnes
• Un métro : 725 personnes

Ce sont autant de voitures qui ne sont pas prises dans le trafic, source de pollution. Lorsque vous empruntez le bus, tram ou métro, vous libérez de la place et contribuez à une circulation plus fluide. Une bonne chose pour la planète, la qualité de l’air, mais aussi pour les automobilistes qui n’ont peut-être pas d’autre solution.

En bref, si tout le monde limitait l’usage de la voiture, les transports publics seraient encore plus performants et la voiture une solution efficace en dernier recours. Et, surtout, la ville serait plus respirable.

Quelques chiffres clés

• 4,7: Utiliser les transports publics permet en moyenne de réduire de plus de 4 fois ses émissions de CO₂ par rapport à l’utilisation de la voiture.
• 5.451: Il s’agit du nombre de panneaux solaires qui recouvrent les toits de nos bâtiments, sur une superficie de 9.333 m² (chiffres rapport annuel 2022).
• 12,3%: Nous avons amélioré notre performance énergétique de 12,3% par rapport à 2018 (chiffres rapport annuel 2022), grâce à des projets comme :
  • Le renouvellement de notre flotte de bus ;
  • La construction et la rénovation de bâtiments selon les principes d’écoconstruction ;
  • Le placement de panneaux photovoltaïques ;
  • Le remplacement de l’éclairage par des luminaires LED.
• 40%: Nous nous sommes dotés d’une stratégie carbone et énergie à l’horizon 2030, visant à réduire de 40% nos émissions de CO₂ par place-kilomètre offerte sur le réseau. Les places-kilomètres correspondent au nombre de places disponibles dans l’ensemble des métros, trams, bus, multiplié par les kilomètres parcourus par ceux-ci. 
• 1,7% : Nous nous sommes fixé comme objectif de réduire de 1,7% par an notre consommation d’énergie.
• 14001 : En 2020, nous avons renouvelé notre certification ISO 14001, obtenue en 2017, pour l’ensemble de nos activités. Cet outil incite les entreprises à maîtriser et réduire l’impact de leurs activités sur l’environnement.
• 64%: nous utilisons de l’eau de pluie et/ou de l’eau recyclée dans 64% des installations de lavage de nos véhicules.

Une stratégie sur trois axes

Nous axons notre stratégie sur trois axes principaux pour réduire notre impact énergétique :

1. Les véhicules: nous veillons à réduire la consommation en énergie liée à l’exploitation de nos bus, trams et métros et à améliorer l’efficacité de nos véhicules. Nous achetons de nouveaux véhicules, plus propres, et encourageons la conduite écologique.
2. Les infrastructures: nous développons un plan d’investissement pour optimiser nos bâtiments existants et appliquons les principes de l’écoconstruction lors de nos projets de rénovation et de construction.
3. L’approvisionnement en énergie: l’énergie que nous consommons est certifiée 100% renouvelable, grâce au système de garantie d’origine, ou est produite localement grâce à des panneaux photovoltaïques. Depuis avril 2023, nous nous approvisionnons aussi en énergie éolienne locale grâce à un contrat avec Aspiravi.

Des véhicules de plus en plus verts

Bonne nouvelle : les trams et métros circulent grâce à de l’électricité 100% verte. Du côté des bus, nous investissons dans des technologies de plus en plus écologiques. De nos 860 bus, 402 sont des bus hybrides et 37 des bus électriques (chiffres rapport annuel 2022).

D’ici 2035, l’ensemble de la flotte de bus sera électrique. Nous préparons cette transition à pleins gaz, avec l’adaptation de nos dépôts et arrêts, pour permettre le rechargement des bus électriques. Nous attendons une nouvelle livraison de 94 bus électriques, 70 articulés et 24 standard, en 2024 et 2025.

Un bus d’un nouveau genre est également en test sur le réseau depuis 2021 : le bus à hydrogène. Cette technologie pourrait elle aussi constituer une solution alternative aux combustibles fossiles pour la propulsion de la flotte de bus. Affaire à suivre…

Des véhicules, mais aussi des bâtiments

Dépôts, ateliers, bâtiments administratifs… Nous comptabilisons 33 sites pour assurer nos activités. Tous ces bâtiments représentent une consommation en énergie, que nous nous efforçons de minimiser.

La solution ? Nous appliquons les principes de l’écoconstruction lors de la création ou rénovation de nos bâtiments. Nous prévoyons des panneaux solaires, une isolation performante, de l’éclairage LED, des systèmes de récupération des eaux usées et de pluie ou encore des espaces verts.

Un bon exemple est le dépôt de métro Erasme, notre petit dernier. Il est équipé de puits de géothermie pour aider à chauffer cet impressionnant bâtiment, de panneaux solaires, de systèmes de récupération d’eau. Le dépôt Erasme a d’ailleurs obtenu la certification BREEAM Design Stage (Building Research Establishment Environmental Assessment Method), norme internationale qui évalue l’impact environnemental d’un bâtiment.

Gestion des déchets

Nous produisons des déchets de nature très variée : plastique, papier, déchets ménagers, mais aussi poteaux, rails, câbles, bois, pneus, feuilles mortes, batteries, véhicules, ampoules, filtres à air, pare-brise… et on en passe et des meilleurs. Au total, 80% des déchets sont réutilisés, recyclés ou valorisés de manière énergétique.

Et nous ne manquons pas d’imagination pour donner une nouvelle vie à ces soi-disant déchets. Certains sont réutilisés, là où d’autres sont transformés en objets de toutes sortes. Des bâches de chantiers deviennent des cabas, les anciens oblitérateurs orange des armoires à clés et les chutes de cuir des sièges des pochettes pour cartes MOBIB. Pour découvrir ces objets, rendez-vous sur www.stibstore.be.

Que faire en cas de pic de pollution ?

Qu’est-ce qu’un pic de pollution ?

Un pic de pollution est dû à l'accumulation de particules fines et/ou de dioxyde d’azote dans l’atmosphère. Ces pics sont particulièrement nocifs pour, entre autres, les personnes souffrant de troubles respiratoires, allergiques, les personnes âgées ou les jeunes enfants.

Les pics de pollution apparaissent lorsque les conditions météo empêchent la dispersion des polluants dans l'air : faibles températures, absence de vent et surtout phénomène d'inversion thermique (couches d'air inférieures plus froides que les couches supérieures). On assiste alors à une dégradation générale de la qualité de l'air.

La Région bruxelloise a établi quatre seuils de concentration en polluants à partir desquels une information est communiquée au public et, dans certains cas, des mesures sont mises en œuvre pour limiter les émissions de polluants atmosphériques.

Les 4 seuils du plan d’urgence

Les différents seuils prévoient des mesures en fonction du niveau de concentration des particules polluantes et de leur persistance.

	Seuil 0 – Seuil d’information et de sensibilisation : les citoyens sont encouragés à adopter un comportement différent, afin de limiter les émissions de polluants, par exemple en utilisant un mode de transport alternatif à la voiture et/ou en limitant le chauffage.
	Persistance du seuil 0 – Seuil d’information et d’intervention : après deux jours consécutifs du seuil 0, la vitesse est limitée pour les automobilistes, notre réseau et le ticket journée Villo! sont gratuits.
	Seuil d’intervention 1 : la vitesse est limitée pour les automobilistes, notre réseau et le ticket journée Villo! sont gratuits.
	Seuil d’intervention 2 : à l’exception de certains véhicules, la circulation est interdite en Région bruxelloise. Notre réseau et le ticket journée Villo! sont gratuits.

Pour plus de détails et l’ensemble des mesures, rendez-vous sur www.qualitedelair.brussels.