L'oeuvre
Elle a été conçue simplement mais avec une assez grande rigueur de façon à être perçue dans sa totalité en un minimum de temps grâce à la clarté de l’image globale. Dans une même composition, on trouve des lignes horizontales, verticales, obliques et courbes, des carrés, des rectangles, des triangles, des segments de cercle et l’utilisation de sept couleurs. La lecture de l’oeuvre est tributaire de l’état d’esprit du spectateur qui peut la voir plane ou en 3 dimensions. L’oeuvre s’affirme clairement comme une expression caractérisée par une composition et un traitement de la couleur personnels. « Ortem » est situé au-dessus d’un escalier. En descendant vers les quais, le spectateur peut englober l’oeuvre d’art d’un seul regard, grâce à la clarté de l’ensemble. Jean Rets voulait avant tout que son oeuvre ne « disparaisse » pas dans son environnement, mais qu’elle attire au contraire l’attention.
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JEAN RETS (1910 – 1998)
Jean Rets fit partie de l’APIAW (Association pour le Progrès Intellectuel et Artistique de la Wallonie) qui fut une association similaire à celle de la « Jeune Peinture Belge », et qui avait comme objectif l’ouverture de l’art, aux courants internationaux et progressistes de l’époque. Avant la guerre déjà, Rets était ouvert au cubisme. A partir des années cinquante, il a développé un langage personnel de formes et une utilisation raffinée de la couleur. Il était connu pour sa conception géométrique non figurative à laquelle il ajoute une touche raffinée, pour ses oeuvres monumentales et pour l’intégration des arts plastiques dans l’architecture. Il a surtout été actif dans la région liégeoise avec notamment un vitrail réalisé à la gare des Guillemins et avec une étude de la couleur pour l’aciérie de Thomas, Cockerill-Ougrée. Jean Rets s’est consacré aussi à la sculpture, où la lumière jouait, pour lui, un rôle structurant.
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