Deux hauts-reliefs en cuivre de 4 m de large se faisant face (1977)
L’oeuvre est un bel exemple d’interaction entre la sculpture et l’architecture. Ces sculptures murales monumentales suggèrent le mouvement d’oiseaux en vol, symbole de liberté. « Dans le monde non terrestre du métro, il n’y a plus trace d’air, de soleil, d’arbres ni de l’ensemble de l’environnement naturel de l’Homme. L’Homme ne pense plus qu’à se déplacer rapidement et à nourrir ses soucis. Pour tous ceux qui sont prisonniers de la misérable routine, j’ai essayé de créer un oiseau en plein vol comme symbole de la liberté », explique Jean-Pierre Ghysels. L’artiste a réalisé son projet dans un style tout à fait abstrait, fluide et purement sculptural. Comme c’est souvent le cas dans son oeuvre, il utilise des formes douces et sobres, avec une alternance entre les éléments massifs et les vides, permettant à la lumière de jouer librement.
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JEAN-PIERRE GHYSELS (Bruxelles, 1932)
Il suit les cours de l’Ecole des Métiers d’Art de Maredsous et ensuite les cours d’Ossip Zadkine à Paris. Il réalise des sculptures dans différents métaux, hors des formes traditionnelles. Jean- Pierre Ghysels maîtrise plusieurs techniques sculpturales. Sa préférence va toutefois, depuis plusieurs années déjà, au métal et en particulier au cuivre et au bronze. A ses débuts, l’artiste avait opté pour des thèmes reconnaissables dans chacune de ses oeuvres. Son oeuvre a ensuite évolué vers des sculptures purement non figuratives. Dans la plupart de ses sculptures, on assiste à la rencontre de la sobriété et de la sensualité, de la force et de la sensibilité, le tout pour aboutir à une synthèse réussie. Au fil des ans, le besoin de cet artiste de créer des oeuvres de plus en plus grandes n’a cessé de croître. Le format augmente non seulement l’éloquence, mais permet aussi à Ghysels d’aborder parfaitement la confrontation de ses propres créations avec la masse architectonique et l’espace.
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